ADDICTION ET ABSTINENCE : COMMENT LA SOPHROLOGIE AIDE A TENIR BON ?
- Sandrine BUATOIS
- il y a 6 jours
- 2 min de lecture

La sophrologie, un soutien précieux face à l’addiction durant le sevrage et après !
L’addiction, qu’elle soit liée à des substances (alcool, tabac, drogues, médicaments) ou à des comportements (jeux, alimentation, écrans), est un trouble complexe touchant à la fois le corps, le mental et l’émotionnel. Lorsqu’un individu entreprend un processus de sevrage, il se confronte à une période souvent difficile, marquée par des symptômes physiques, une instabilité émotionnelle, des pensées obsessionnelles et un risque de rechute important. Dans ce contexte, la sophrologie se révèle être une approche complémentaire efficace pour accompagner et renforcer l’abstinence.
Comprendre l’addiction et ses mécanismes
L’addiction s’installe progressivement comme une réponse à une souffrance intérieure, un manque ou une recherche de soulagement. La dépendance modifie les circuits de récompense du cerveau, ce qui rend le sevrage particulièrement éprouvant. Stress, anxiété, troubles du sommeil, irritabilité, culpabilité ou encore perte de confiance en soi sont fréquents en période de sevrage. Sans soutien adapté, ces symptômes peuvent entraîner une rechute.
La sophrologie : une réponse globale et personnalisée

Créée par Alfonso Caycedo dans les années 1960, la sophrologie est une méthode psycho-corporelle qui combine relaxation, respiration, mouvements doux et visualisation positive.
Elle vise à renforcer l’équilibre entre le corps et le mental, à développer la conscience de soi et à mobiliser les ressources personnelles.
Dans le cadre d’un sevrage, la sophrologie intervient à plusieurs niveaux :
Apaisement des symptômes physiques : les techniques de respiration et de détente musculaire permettent de réduire le stress, les tensions corporelles et les troubles du sommeil, fréquents pendant le sevrage.
Gestion des émotions : en aidant à mieux identifier, accueillir et canaliser les émotions (frustration, colère, tristesse), la sophrologie diminue l’impulsivité qui peut mener à la rechute.
Renforcement de la motivation : les visualisations positives permettent de se reconnecter à ses objectifs de vie sans addiction, de se projeter dans une abstinence sereine et de nourrir l’estime de soi.
Prévention de la rechute : en aidant la personne à identifier ses déclencheurs, à renforcer ses capacités d’adaptation et à développer un ancrage positif, la sophrologie participe au maintien de l’abstinence sur le long terme.
Une méthode complémentaire à l’accompagnement médical et psychologique
Il est important de souligner que la sophrologie ne se substitue pas à un traitement médical ou psychothérapeutique, mais qu’elle en est un excellent complément. Elle s’intègre dans une approche globale, en collaboration avec les professionnels de santé, pour accompagner la personne dans son chemin vers la libération de la dépendance.
Pour conclure

La sophrologie offre un espace de reconnexion à soi, un soutien dans les moments de vulnérabilité et un outil de reconstruction intérieure. Dans le parcours souvent sinueux du sevrage, elle aide à faire face aux tempêtes émotionnelles, à retrouver une stabilité intérieure et à consolider chaque pas vers la liberté.
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Sandrine BUATOIS, Sophrologue, Relaxologue, Infirmière et Praticienne en massage sonore chez Studio Sophr'Ose à ESPELUCHE (26)
Rédaction Juillet 2025
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